La lombalgie de l’athlète présente des défis distincts en raison de leur besoin de récupérer rapidement pour revenir à un niveau élevé de performance physique. Contrairement à la plupart des cas de lombalgie qui guérissent en 6 à 12 semaines, les athlètes cherchent souvent à reprendre l’entraînement bien plus tôt. De plus, la lombalgie chez les athlètes peut être déclenchée par un excès ou des pics d’activité physique. Cela diffère des facteurs de risque habituels chez les personnes sédentaires. La lombalgie de l’athlète nécessite donc une approche spécifique.
Historique
Analyser l’historique d’entraînement permet d’identifier les facteurs déclenchants de la lombalgie. Les pics de charge d’entraînement favorisent souvent l’apparition de douleurs, tandis que le maintien d’une charge élevée peut protéger l’athlète contre la lombalgie.
Chaque sport influence différemment la colonne vertébrale : certains augmentent le risque de problèmes de disques, tandis que d’autres sollicitent davantage les isthmes vertébraux ou les articulations facettaires. Comprendre ces mécanismes permet d’adapter l’entraînement et le traitement pour prévenir la douleur. Pour traiter efficacement la lombalgie de l’athlète, il est essentiel d’appliquer des stratégies spécifiques et adaptées.
Evaluation
La description des symptômes guide notre traitement. On interroge sur les types de douleurs, leur forme, et les symptômes neurologiques. Le sport pratiqué et les mouvements impliqués aident à déterminer ce qui à déclenché la douleur. La lombalgie de l’athlète doit être soigneusement évaluée pour déterminer le plan de traitement le plus approprié.
On détecte aussi d’autres signes qui peuvent entraver la guérison, comme des antécédents récurrents de lombalgies.
L’évaluation des mouvements nous guide dans le diagnostic. La réaction de l’athlète à la douleur indique les zones potentiellement impliquées. Nous effectuons des mouvements actifs, puis passifs pour provoquer les symptômes et identifier les résistances.
L’évaluation de la mobilité générale nous aide à cibler les déficits de mouvement qui pourraient affecter l’efficacité des gestes sportifs. Un manque de mobilité ou de stabilité dans certaines zones peut réduire l’efficacité des mouvements sportifs et contribuer à la lombalgie de l’athlète.
Conclusion
En conclusion, l’évaluation de la lombalgie du sportif joue un rôle essentiel dans l’établissement d’un diagnostic physiothérapeutique précis. Elle permet non seulement de déterminer la nécessité d’une réorientation vers un spécialiste, mais aussi de concevoir un programme de récupération adapté.
Par la suite, en fonction des résultats de l’évaluation initiale, des examens complémentaires peuvent être recommandés afin d’affiner le diagnostic. Cette approche facilite la discussion sur la reprise du sport et l’ajustement de l’entraînement pour prévenir les récidives.
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Littérature :
