Selon la définition classique, c’est un état inflammatoire et douloureux du tendon, résultant de mouvements répétitifs au travail ou dans les sports, de traumatismes ou d’altérations posturales, limitant par conséquent les activités de la vie quotidienne. Les médicaments anti-inflammatoires et les injections de corticoïdes sont l’approche standard pour le contrôle de l’inflammation, afin de diminuer l’intensité de la douleur.
Maintenant oubliez tout !!! Et savez-vous pourquoi ?
D’après de nombreuses études la douleur associée à une surcharge constante du tendon est d’origine non-inflammatoire.
Les recherches montrent que les personnes diagnostiquées avec une tendinite présentent :
- un désalignement des fibres du tendon;
- une prolifération du tissu conjonctif;
- une augmentation incontrôlée de la vascularisation et de l’innervation;
- des nécroses et des calcifications des tissus;
- une absence de cellules inflammatoires.
En résumé, d’un point de vue tissulaire, une “tendinite” est en fait une tendinose (processus dégénératif du tendon en réponse à une surcharge constante).
De ce fait, le traitement face à une tendinose ou une tendinite ne peut pas être le même. S’il n’y a pas d’inflammation, pourquoi intervenir avec des médicaments anti-inflammatoires ?
Qu’est ce que la physiothérapie peut vous apporter ?
Les différentes techniques de thérapie manuelle, de rééducation posturale et l’éducation du mouvement favorisent l’amélioration de la fonction articulaire. Des études démontrent que les étirements, les exercices, sous la supervision d’un physiothérapeute, peuvent aider à améliorer le processus de cicatrisation et de circulation sanguine.
La prise en charge des tendinopathies doit être établie avec précision, sans oublier la globalité de chaque patient et le contexte dans lequel il est inséré.
Demandez conseil à votre physiothérapeute.