La tendinose achiléenne est une pathologie de type charge et amplitude fréquente chez tous les coureurs.
Le tendon d’Achille qui relie le tendon au mollet est le plus résistant du corps humain, mais aussi le plus fréquemment blessé.
Comment reconnaître une tendinopathie du tendon d’Achille ?
La douleur est localisée au niveau du tendon lui-même et augmente proportionnellement selon la charge appliquée sur celui-ci. Le tendon est aussi douloureux lorsqu’on le pince. Certaines activités, comme marcher sur la pointe des pieds, monter-descendre sur la pointes des pieds, les sauts sont douloureuses surtout au lever.
Alors que faire ?
Dans un premier temps, diminuez tous les stress appliquées sur le tendon et évitez les entrainements douloureux (vitesse, pliométrie, pointe des pieds, dénivelé positif, etc,). Il est primordial de décharger le tendon en pratiquant une activité physique de transfert comme le vélo ou l’aqua jogging.
Assurez-vous également que vos chaussures ne frottent pas contre le tendon ou son insertion. Dans ce cas, il est utile d’augmenter l’amorti et la hauteur du talon de la chaussure pour décharger le talon. La glace et les anti-inflammatoires sont à éviter, car ils diminuent la vitesse de guérison des tissus. Commencez aussi vite que possible à renforcer le mollet isométriquement.
Ensuite, augmentez progressivement le volume et le nombre d’entrainement par semaine et intégrez petit à petit les séances d’intervalles, de vitesse et le dénivelé positif. Les exercices de renforcement fonctionnels du mollet sont indispensables pour une guérison sure.
Enfin, en guise de prévention, je vous conseille d’augmenter la charge en quantifiant le stress mécanique de la course à pied. Mettez en place et suivre un programme d’exercices de renforcement musculaire fonctionnel. Adoptez une biomécanique de course plus protectrice (courez léger, augmentez la cadence des pas et optez pour des chaussures plus minimalistes).
