Beaucoup de gens hésitent à courir par peur d’user leurs genoux ou de développer de l’arthrose. Mais faut-il vraiment craindre la course à pied ? Selon les recherches scientifiques, en matière de course à pied et arthrose du genou : ce que dit la science, et les recommandations de la Clinique du Coureur, centre d’expertise international en prévention des blessures, la réalité est bien plus rassurante.
Course à pied et genoux : mythe ou réalité ?
La croyance : courir use le cartilage
L’idée reçue la plus répandue est que les impacts répétés abîment les articulations et favorisent l’arthrose. Cependant, sur la relation entre course à pied et arthrose du genou, ce que dit la science est souvent contre-intuitif. Lire aussi Mythes et réalités en course à pied
La réalité scientifique
- Les coureurs réguliers ont moins de risque d’arthrose du genou que les personnes sédentaires (Horga et al., 2019). La course à pied et arthrose du genou : ce que dit la science peut vous surprendre.
- La course stimule le renouvellement du cartilage et renforce la santé articulaire (Esculier et al., 2015).
- Le problème n’est pas la course, mais l’augmentation trop rapide du volume ou de l’intensité, ce qui accroît le risque de blessure (Esculier et al., 2016).
Les recommandations de la Clinique du Coureur pour protéger vos genoux
1. Augmenter progressivement la charge
Ne pas dépasser 10 % d’augmentation hebdomadaire du volume de course. En matière de course à pied et arthrose du genou, ce que dit la science est rassurant si l’on suit ces recommandations.
2. Varier les surfaces et les vitesses
Alterner route, sentiers, piste et inclure des séances variées (endurance, intervalles, tempo). Ainsi, la science sur la relation entre la course à pied et l’arthrose du genou montre l’importance de la variété.
3. Renforcer les muscles stabilisateurs
- Quadriceps
- Ischio-jambiers
- Fessiers
Un travail de force réduit considérablement le stress sur le genou.
4. Courir avec une technique adaptée
- Foulée naturelle, sans chercher à la forcer.
- Augmenter légèrement la cadence (170–190 pas/min) pour réduire les impacts.
5. Écouter les signaux du corps
Une douleur légère n’est pas alarmante, mais une douleur persistante nécessite de réduire la charge ou d’adapter l’entraînement (Esculier et al., 2017).
Faut-il arrêter de courir en cas de douleur au genou ?
Pas forcément. La recherche montre qu’avec un ajustement de l’entraînement et une rééducation ciblée, il est possible de continuer à courir sans aggraver la situation (Esculier et al., 2017). Là encore, en matière de course à pied et arthrose du genou, ce que dit la science est rassurant.
FAQ : Les questions les plus posées sur la course à pied et les genoux
Est-ce que courir donne de l’arthrose aux genoux ?
Non, les études montrent que les coureurs ont moins d’arthrose que les non-coureurs. Course à pied et arthrose du genou : ce que dit la science est souvent méconnu du grand public.
Est-il dangereux de courir sur du béton ?
Courir uniquement sur surface dure peut augmenter la charge, mais le risque dépend surtout de la progression et du volume global. En résumé, courir sur différentes surfaces est compatible avec ce que dit la science au sujet de la course à pied et de l’arthrose du genou.
Faut-il éviter de courir si on a déjà mal aux genoux ?
Non, mais il faut adapter la charge, renforcer les muscles et consulter un professionnel de santé spécialisé en course à pied.
Le vélo ou la natation sont-ils meilleurs pour protéger les genoux ?
Ces sports sont intéressants en complément, mais la course à pied reste bénéfique pour les articulations si elle est bien pratiquée. Course à pied et arthrose du genou : ce que révèle la science, c’est que variété et bonne pratique comptent.
Conclusion
La course à pied n’est pas mauvaise pour les genoux. Elle peut même renforcer vos articulations et protéger contre l’arthrose. En respectant les principes de progressivité, de renforcement musculaire et d’écoute de votre corps, vous pouvez courir longtemps et en santé.