Avec quelques règles de précautions, courir la nuit devient agréable. Pour être en sécurité, votre équipement et les accessoires qui le complètent (gilet ou brassard avec des bandes réfléchissantes) vont faire la différence.
La privation d’une acuité visuelle suffisante, ajoutée à des conditions atmosphériques souvent difficiles, imposent des règles de sécurité et de confort indispensables à respecter si l’on veut éviter au maximum le risque de blessures. Le port d’une lampe frontale est vivement conseillé pour voir et être vu. Courir du côté gauche de la chaussée et redoubler de vigilance aux carrefours est une règle à ne pas déroger.
La course en musique est à proscrire. En effet, le manque d’information visuelle associé à la baisse de la vigilance que procure l’écoute de la musique représentent un risque élevé d’accident.
A l’inverse courir à plusieurs reste sécurisant et plus motivant. Il est également préférable d’avoir reconnu ses parcours d’entraînement nocturnes, de jour, afin d’en avoir les particularités en tête, surtout pour les sorties à allure rapide, afin de pouvoir anticiper les réactions adéquates.
La course nocturne présente un grand intérêt sur le plan physiologique. Le plaisir psychologique provoqué par les sensations différentes et la perception particulière de l’environnement la nuit enrichissent l’entraînement du coureur de fond :
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- découvrir de nouvelles sensations,
- s’adapter à une nouvelle forme de course,
- utiliser sa musculature différemment,
- aiguiser ses réflexes,
- acquérir de l’expérience.
La course de nuit et les exercices d’équilibres vont développer votre proprioception, c’est-à-dire votre capacité à réagir par réflexe à de nombreuses situations. Vos appuis seront plus solides et plus efficaces.