Le flexitarisme encourage à réduire la consommation de viande et de produits animaux tout en privilégiant leur qualité. Que ce soit pour des raisons nutritionnelles, écologiques ou éthiques, ce mode d’alimentation offre un bon compromis. Nous l’avons adopté en famille depuis quelques années.
Les flexitariens consomment de la viande et du poisson avec modération, se limitant à 1 à 3 fois par semaine et privilégiant la qualité plutôt que la quantité.
Pourquoi adopter ce mode d’alimentation ?
La santé, l’éthique et l’écologie motivent principalement ce choix.

La viande transformée est classée “cancérigène”
L’OMS a classé la viande transformée, comme les saucisses, la charcuterie, le jambon et les steaks hachés, parmi les aliments “cancérigènes” dans son étude de 2015. De plus, la viande rouge a été classée comme “probablement cancérigène”. En outre, une consommation excessive de viande rouge et transformée augmente également le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Sur le plan écologique, produire de la viande génère d’importantes émissions de méthane et accentue ainsi le réchauffement climatique. Par exemple, produire 1 kg de viande bovine nécessite jusqu’à 16 000 litres d’eau, soit quatre fois plus que pour la même quantité de haricots. En outre, l’élevage occupe 70 % des terres cultivables dans le monde.
Améliore ta santé
Pour préserver l’environnement, il est donc recommandé de limiter sa consommation de viande à 300 g par semaine par personne. De plus, opter pour des produits issus d’animaux nourris à l’herbe garantit souvent une meilleure qualité nutritionnelle tout en respectant davantage le bien-être animal.
Ainsi, les flexitariens ne se contentent pas de réduire leur consommation de viande. En effet, ils choisissent aussi des produits issus d’un élevage plus responsable, en tenant compte de l’alimentation des animaux et de leurs conditions de vie.
Par ailleurs, des études montrent qu’en remplaçant un tiers de la viande par des légumes ou du poisson, on peut réduire les risques de mortalité de 6 à 19 %. Cela prouve qu’adopter un régime flexitarien ne se résume donc pas à manger moins de viande. Au contraire, c’est une démarche globale qui allie plaisir, santé et respect de l’environnement.
Agis et choisis tes changements
Ajoutez plus de légumes, de légumineuses et de protéines végétales à votre alimentation pour diversifier vos repas, tout en agissant pour un avenir plus durable. Pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?
En effet, chaque repas devient une opportunité d’allier plaisir et responsabilité. Ainsi, faites le premier pas vers une alimentation plus saine ! De plus, chaque petit changement compte et peut transformer votre santé, tout en préservant la planète. Alors, à vous de jouer !
